Cytomégalovirus et grossesse

Dans cet article

L’infection congénitale à cytomégalovirus (CMVc) est l’infection virale congénitale la plus fréquente dans le monde (prévalence de 0,64 %) et constitue une cause majeure de surdité et de troubles du développement.
Les recommandations récemment publiées de l’European Congenital CMV Initiative (ECCI), parues dans The Lancet, soulignent l’importance d’un diagnostic précoce.
Risques et transmission
Diagnostic sérologique et suivi
Bien que le dépistage du CMV pendant la grossesse ne soit pas systématique en Flandre, un test sérologique (IgG, IgM et avidité des IgG) peut fournir des informations cruciales en cas de suspicion d’infection. Le dépistage du CMV n’est indiqué que jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée.
Un IgM positif associé à une faible avidité des IgG indique une infection récente (< 3 mois). L’interprétation requiert une prudence particulière en raison du risque de réactions non spécifiques et de la persistance prolongée des IgM. En cas de doute, un test de suivi après 3 à 4 semaines est recommandé. La PCR CMV sur liquide amniotique reste la référence pour le diagnostic d’infection fœtale, à réaliser à partir de 18 semaines de grossesse et au moins 8 semaines après la séroconversion.
Valaciclovir comme option thérapeutique possible
Conseils pour la pratique
